Maïté Czupper est maman de 3 enfants, médecin, boxeuse et entrepreneure. La boxe entre dans sa vie sur la pointe des gants il y a 15 ans. Ce fut une révélation. Elle découvre les bienfaits de ce sport longtemps réservé aux hommes et en tire tous les enseignements positifs. En 2016, son diplôme de la Ligue Francophone de Boxe en poche, Maïté concrétise son rêve et ouvre MC Boxing avec l’ambition de transmettre sa passion.
Trouvez le résumé de cette interview ci-après:
La BOXE, une véritable école de vie
Vers mes 28 ans, j’ai décidé de prendre soin de mon corps. C’est alors que j’ai commencé la boxe grâce à mon beau-frère. Quelque temps plus tard, j’ai dû décrocher parce que j’ai eu mon premier bébé. Mais après les deux ans de mon fils, j’ai repris ce sport. Et, c’est à partir de là que ma passion pour la boxe débuta.
Mon intégration dans le monde de la boxe
Autrefois, c’était un sport réservé aux hommes. J’ai eu du mal à trouver ma place. Mais j’ai, finalement, pu le faire grâce à la médecine. Je suis devenue médecine de ring. Amitié et respect se sont, donc, forgés entre moi et les boxeurs. Ils ont compris les efforts que j’ai puisés dans les entrainements.
Maintenant, la boxe c’est mon travail. Un sparring avec des boxeuses française m’a complétement bouleversé. C’est mon coach qui m’avait mise dans cette situation. Et, grâce à cela, j’ai ouvert mon club. La boxe m’avait aidé à découvrir la meilleure version de moi-même. Je voulais rendre la pareille à ce sport et aider les autres à se découvrir également. J’ai découvert que tout est possible à condition de rester flexible et ouvert.
Mon club de boxe a quelques particularités. Un espace de bien-être et de soins esthétiques y est instauré. Cela attire aussi plus les filles à le fréquenter. Même si on cherche en même temps à établir l’équilibre fille-garçon.
La boxe, un sport féminin
De nos jours, les hommes intègrent le fait que les femmes fassent de la boxe. C’est toujours difficile à admettre parce qu’on se fait taper. Alors que dans la boxe, l’adversaire est un partenaire. Le respect demeure. On n’est pas là pour blesser l’autre. Pourtant, j’ai remarqué la difficulté que les femmes ont de frapper. Ceci est dû au principe véhiculé depuis longtemps qui nous défend de donner des coups. Avec le temps, on arrive tout de même à s’y habituer.
La boxe et ses principes véhiculées
La boxe n’est pas violence. C’est un sport qui conjugue respect, compréhension, discipline et sacrifice. Il possède tant de qualité que j’estime juste d’apprendre les enfants à partir de 8 ans. Son initiation n’est pas aisée, il faut déjà un niveau de motricité puisque toutes les parties du corps doivent travailler ensemble. Les mouvements sont appelés à être fluides. C’est ainsi qu’on reconnait un bon boxeur.
De plus, ce n’est pas un sport qui apprend à frapper. On leur montre également différents gestes. Le but est de leur faire prendre confiance en eux. Et c’est là que réside la richesse de ce sport. Toutes les énergies négatives sont libérées. On se trouve soi-même. Prenons l’exemple d’un gamin harcelé par ses copains d’école, il a pu s’affirmer grâce à la boxe.
Par ailleurs, les boxeurs doivent choisir un coach et un soigneur. Leur coach leur montrera la situation sous un regard différent. On est jamais seul. C’est une grande leçon de vie. Une personne doit être capable d’effectuer une chose par elle-même. Mais elle doit aussi s’entourer de gens de confiance. A mon avis, ce sport véhicule les meilleures valeurs de la vie. En gros, la boxe est un reflet du respect, de l’encadrement et du sport physique. L’avantage réside dans le fait qu’on soit bien entouré.
La boxe, un sport en règles
La boxe n’est plus ce qu’elle était autrefois. Mais je comprend que les parents soient réticents en ce qui concerne l’initiation de leurs enfants. Il faut, tout simplement, qu’ils choisissent un club où ils peuvent discuter avec les entraîneurs. C’est très important, surtout si leur enfant prévoit de faire de la boxe son métier. D’ailleurs, pour pratiquer ce sport il faut se protéger. Toutes les règles prévoit cette assistance : temps des rounds, le nombre des rounds, la taille des gants, etc… Et les filles autant que les garçons disposent du matériel adéquat.