Jessica voulait faire du bien. Elle a tout d’abord essayé l’armée et finalement aujourd’hui elle se concentre à faire du bien par le travail des émotions ou le développement spirituel à travers le massage et la sophrologie.
Découvrez ses conseils pour lâcher prise lors des examens !
Trouvez la transcription de cette interview ci après:
Juliana:
Bonjour Jessica.
Jessica:
Bonjour Juliana.
Juliana :
Ca va ?
Jessica :
Oui, ça va. Super! Merci..
Juliana :
Alors Massothérapeute, c’est quoi ça?
Jessica :
Alors massothérapeute c est faire des massages aux personnes pour les aider à se sentir mieux. Donc on va aller travailler sur le corps pour essayer d’apaiser les petites tensions qu’on pourrait avoir dans le corps, le cœur ou la tête.
Juliana :
Dans le cœur ou dans la tête. Donc ça ne parle pas que du corps alors. Le massage c’est vraiment tout.
Jessica :
Ca ne parle pas que du corps. Donc quand on est un petit peu énervé, ou quand il y a des tensions ou quand on a des colères ou des tristesses, le fait d’aller se masser le corps ça va aider aussi à oublier ses petits soucis.
Juliana :
Donc en fait on devrait se masser tout le temps?
Jessica :
On devrait pouvoir se faire maser tout le temps.
Juliana :
Donc demander à maman et Papa éventuellement de nous faire libérer les énergies, un peu. C’est ça.
Jessica :
Tout à fait, quand on est un petit peu triste, ou quand on est en colère, ou quand on a passé une mauvaise journée. Si Papa et Maman veulent bien un petit peu nous masser, ça peut être très chouette.
Juliana :
Et au-delà de la Massothérapie, qu’est-ce que tu fais alors?
Jessica :
Je fais aussi de la sophrologie. C’est un mot un petit compliqué pour expliquer qu’on va amener la personne à faire des exercices de respiration ou des exercices de visualisation.
Les exercices de respiration, on va apprendre à respirer convenablement ou à faire des petits exercices comme la cible on va frapper dans le vide quand on est un peu énervé et touts ces exercices de respiration, ça va nous apprendre à faire sortir les tensions et mieux respirer, ça va permettre aussi à la colère, à la tristesse de partir un petit peu plus vite. Mais c’est-à dire de ne pas rester tout le temps j’ai mon copain et ma copine qui m’embêtait et cetera. C’est d’être un peu plus cool.
Ce qui est vraiment important c’est de bien respirer profondément parce que plus tu vas respirer profondément, plus les petites émotions qui sont à l’intérieur de toi les petites choses qui ne sont pas très chouettes elles vont pouvoir s’en aller.
Juliana :
Donc ça c’est du travail aujourd’hui. Tu emmènes les gens à mieux se sentir. C’est ça. C’est des gens qui ne sont pas très bien éventuellement et donc tu donnes des petits outils comme ça qui vont faire du bien.
Jessica :
On n’est pas obligé d’être pas bien ou malade. Par exemple on veut juste avoir u petit peu de difficulté ou des petites tristesses. Tu vois on se rend compte que pour le moment, parce qu’on est un petit peu tracassé par exemple par les examens. Si on sait que on va passer les examens on est un petit peu stressé. On va faire quelques petits exercices de respiration comme ça quand on arrive devant sa feuille, on est tout cool pour faire ses calculs.
Jessica :
Tu es en colère alors tu imagines que devant toi il y a un arbre et tu fais, tu sors tes grosses pattes de tigre et tu laisses partir ta colère.
(CRI)
Ca fait du bien.
Alors, imaginons maintenant que tu te sens un petit peu nerveux, par exemple parce que tu dois aller passer un examen ou quelque chose comme ça. On va ouvrir la fenêtre, on va bien vider l’air du poumon (expiration) et puis on va inspirer, on va ouvrir la bouche (inspiration).
Alors quand tu es triste tu peux essayer de trouver des choses comiques tu peux faire le loup (bêler).
Ou alors on peut se forcer à rigoler aussi et tu fais comme ça (ricanement.
Juliana :
Et si je suis triste, je n’ai pas envie de rigoler.
Jessica :
Tu te forces
Juliana:
Ah. Je me force.
Jessica:
Tu te forces quand-même. Ce n’est pas toujours facile.
Juliana:
Quand est-ce que c’est venu toute cette idée-là de faire du bien ? C’est quelque chose que tu avais déjà depuis toute petite? Tu savais que tu voulais faire du bien?
Jessica:
Alors depuis que j’étais toute petite, j’avais envie de m’occuper des gens. Donc quand j’étais vraiment petite au départ, je voulais être vétérinaire et puis j’ai eu envie d’être avocate pour défendre les gens qui avaient des difficultés. Et finalement ce n’est pas du tout ce que j’ai fait. C’est que je suis d’abord rentrée à l’armée. Don j’ai été militaire
Juliana:
A l’armée?
Jessica:
Oui.
Juliana:
Une fille à l’armée?
Jessica:
Une fille à l’armée. Oui. Il y en a. Il n’y en a pas beaucoup mais il y en a quand-même. Et donc j’ai fait ce métier-là. Pendant un peu plus de dix ans. Et c’était vraiment très chouette. C’est un beau métier. Mais à un moment je ne me sentais plus vraiment à ma place et j’ai eu envie de faire autres choses. Et c’est comme ça qu’après plusieurs formations que je sus devenue Massothérapeute.
Juliana:
Et donc aujourd’hui. Tu fais du en Tu as toujours fait du bien, quand tu étais à l’Armée tu faisais aussi du bien.
Jessica:
Disons que moi je suis surtout allée dans l’idée de permettre aux gens de vivre en paix. Et c’est surtout pour ça qu’elle est là l’armée. On a toujours l’impression de voir les gens avec des fusils mais ce n’est pas que ça. L’armée c’était aussi une grande Entreprise où tu peux faire touts les métiers. Au départ je combinais les deux, donc j’étais toujours militaire mais je travaillais 4 jours par semaine dans ce métier-là et avec les formations que j’avais suivies en massage, j’ai commencé enfin à travailler chez quelqu’un pour faire du massage. Dans un hôtel en fait qui proposait des massages aux personnes qui se rendaient sur place.
Juliana:
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce métier aujourd’hui?
Jessica:
Ce qui me plaît le plus c’est de voir à quel point ça fait du bien aux gens. Quand j’ai quelqu’un qui vient pour un massage et je vois qu’il repart tout cool tout zain, ça pour moi, c’est gagné.
Juliana:
Et toi aussi, tu es contente?
Jessica:
Ah oui
Juliana:
Ca fait du bien pour tout le monde, finalement.
Jessica :
Oui, moi ça me fait du bien et aux gens ça leur fait du bien.
Juliana:
Tu m’avais dit tout à l’heure que quand tu avais commencé à travailler dans l’hôtel, il y avait un petit truc qui faisait rigoler. C’est quoi cette histoire?
Jessica :
Ah oui c’était très comique parce qu’en fait quand on vient se faire masser dans les hôtels comme ça, on a des petits slips en papier. Tout le monde ne connaît pas ça. Et parfois les gens quand ils arrivaient pour la première fois, ils pensaient que c’est pour mettre sur leurs [Inaudible06 :1800]. Ils mettaient les petits slips sur [Inaudible 06 :28]
Juliana:
Mais c’est vrai qu’un petit slip en papier ce n’est pas touts les jours qu’on en voit.
Jessica:
Non. On s’éclate. On na pas l’habitude de mettre ça et donc du coup quand c’est la première fois.
Juliana :
C’est plus en bain.
Jessica :
Exactement. Non c’est vraiment comique que les gens ils mettaient en dessus des maillots. Voilà c’est déjà, c’est marrant.
Juliana :
Et depuis que tu t’es lancée dans cette aventure, on peut dire que c’est une aventure quand-même.
Jessica :
Tout à fait.
Juliana :
Parce c’est quelque chose que tu découvres et tout ça. Et qu’est-ce qu’il y a de plus difficile.
Jessica :
Ce qu’il y a de plus difficile, c’est que quand on devient indépendant, donc ça veut dire qu’on n’a pas de patron, on est son propre patron donc ça c’est quelque chose qui est très très chouette puisqu’on fait ce que l’on veut. Mais d’un autre côté on a aussi touts les métiers.
Ca veut dire que moi je fais mes massages, je fais mes accompagnements par la sophrologie mais je dois aussi m’occuper de faire les comptes, de payer les factures, je dois aussi faire un petit peu ma publicité pour me faire connaître, et rencontrer de nouveaux clients et ça ce n’est pas spécifiquement le métier ou la chose que je préfère faire. Voilà mais ‘est nécessaire.
Juliana :
Comme tout, il y a toujours quelque truc qu’on ne veut pas faire mais qu’on est obligé de le faire. Là pareil. Même si on fait un métier con crève et que c’est ce qu’on a choisi,
Jessica :
Oui.
Il y a toujours une partie qu’il faut quad-même faire.
Jessica :
Oui. Mais finalement c’est comme quand on va à l’école. On peut adorer les Mathématiques, les sciences parfois un peu moins le Français. Mais voilà, on doit pouvoir tout faire pour avoir quelque chose de complet.
Juliana:
Mais l’important c’est de savoir qu’on peut tout faire, être militare et faire du massage ou de la respiration par la suite.
Jessica :
Tout à fait.
Jessica :
Merci beaucoup Jessica. C’était super-sympa.
Jessica:
A bientôt Juliana.
Juliana:
A bientôt!